Prévoir le trafic – pas simple!

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Pour tous les usagers de la route, qu’ils soient passagers ou conducteurs, la congestion routière n’est pas une mince affaire.

Elle dicte souvent nos horaires – à quelle heure dois-je partir du travail, au plus tard, afin d’être assuré de ne pas arriver en retard à la garderie ? À quelle heure devrais-je partir de la maison afin de ne pas arriver en retard au travail ?

Pour l’algorithme de jumelage de Netlift, la question est la même : à quelle heure devrait se faire l’embarquement du passager afin minimiser les retards, pour le passager et le conducteur ?

Et cette question n’est pas simple pour nous ! Les jumelages sont calculés parfois jusqu’à une semaine d’avance, ce qui nous force à essayer de prévoir, 7 jours d’avance, combien de temps prendront les trajets qui consistent à Embarquement > Débarquement > Destination(s).

Quand on est seul dans notre voiture, on n’a qu’à ouvrir Google Maps ou Waze sur notre téléphone mobile lorsqu’on quitte (pour ne nommer que celles-là), et ces applications s’occuperont de nous trouver le meilleur chemin pour se rendre à notre destination en évitant les points chauds où il pourrait y avoir du trafic inhabituel en ce moment.

Mais pour Netlift, nous ne pouvons pas nous fier à l’état actuel de la congestion routière pour faire nos suggestions. Il faut donc essayer de prévoir le trafic futur, et la meilleure façon de s’assurer que ni le conducteur ni le passager ne sera en retard est d’être pessimiste dans notre estimation.

Les utilisateurs de longue date de Netlift auront remarqué que depuis le début, les heures d’embarquement suggérées par notre algorithme ne tenaient pas compte du trafic. Embarquement: 8am à Brossard pour une arrivée à 8:20am à l’Université de Montréal, c’est très rarement réaliste !

"Pour tous les jumelages qui ont été calculés depuis ce matin (mardi, 16 mai 2017), l’heure d’embarquement suggérée a été calculée en tenant compte du trafic..."

C’est pourquoi nous avons travaillé d’arrache-pied ces derniers mois afin de pouvoir incorporer dans notre algorithme les prévisions des temps de déplacement, en voiture, dans le trafic, en utilisant les données disponibles avec l’API de Google Maps. Et c’est aujourd’hui que les utilisateurs de Netlift commenceront à voir le résultat de ce travail.

En effet, pour tous les jumelages qui ont été calculés depuis ce matin (mardi, 16 mai 2017), l’heure d’embarquement suggérée a été calculée en tenant compte du trafic, qui plus est, d’une estimation pessimiste du trafic, en fonction des heures indiquées par le conducteur et le passager.

(Pour les trajets récurrents déjà existants, les jumelages offerts à partir de mardi prochain, soit le 23 mai 2017, utiliseront eux aussi ces données.)

Ce faisant, nous espérons que les suggestions que vous verrez dans l’application Netlift seront mieux alignées à votre horaire, et vous permettront de vous déplacer plus facilement.