C’est dans le cadre de la première édition du Forum Startup Innovation sous le thème de la mobilité urbaine, en présence de Valérie Plante, mairesse de Montréal, que Netlift a présenté la solution qui s’avère être la plus prometteuse afin de régler les problèmes de mobilité à Montréal. Netlift a calculé qu’un investissement du Fonds Vert de 2,50 $ par trajet par usager permettrait de réduire la congestion tout en augmentant l’offre de transport à Montréal.
« La mobilité urbaine est un enjeu important pour les Montréalais qui souhaitent aujourd’hui des solutions novatrices afin de régler les problématiques de transport existantes », a mentionné Marc-Antoine Ducas, président de Netlift. « Nos calculs nous ont démontré que l’apport du Fonds Vert jumelé au modèle innovant de Netlift permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en étant avantageux économiquement. Il est possible de retirer des véhicules de la route, lorsque les investissements adéquats sont au rendez-vous. »
"La mobilité urbaine est un enjeu important pour les Montréalais qui souhaitent aujourd’hui des solutions novatrices afin de régler les problématiques de transport existantes"
À l’heure actuelle, le Fonds Vert est disposé à offrir un financement de 8 000 $ à l’achat d’une voiture électrique, sur la vie utile du véhicule, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui représente un coût annuel d’environ 800 $ à 1000 $. Netlift arrive à la conclusion que pour remplacer l’auto solo par un mode de partage, tel le covoiturage, le Fonds Vert se doit d’investir environ 800 $ par année, par usager, soit l’équivalent de 2,50 $ par trajet. À titre d’exemple, la contribution publique pour le train de l’Est est estimée à 3 047 $/an[1].
Sondage Léger : Des incitatifs attrayants pour délaisser l’auto solo
En parallèle, un sondage réalisé par Léger et commandé par Netlift nous apprend que, pour une compensation financière de 1 500 $ par année, 61 % des répondants seraient intéressés à laisser leur voiture à la maison afin de covoiturer avec une autre personne pour se rendre à leur travail. À l’inverse, 63 % des répondants seraient intéressés à l’idée de recevoir 1 000 $ annuellement pour embarquer quelqu’un dans leur voiture lors de leur trajet vers le travail. « Les résultats de ce sondage nous permettent donc d’affirmer que les Montréalais sont prêts à passer à l’acte si des incitatifs adéquats sont offerts », rappelle Marc-Antoine Ducas.
"Nos calculs nous ont démontré que l’apport du Fonds Vert jumelé au modèle innovant de Netlift permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en étant avantageux économiquement"
À propos du sondage
Netlift a demandé à Léger de réaliser un sondage en ligne auprès de 503 répondants habitant dans la grande région métropolitaine de Montréal, tous âgé(e)s de 18 ans et plus, sur l’intérêt de ceux qui voyagent en voiture pour se rendre au travail de la possibilité d’être rémunérés pour faire du covoiturage. Les réponses ont été recueillies du 22 au 25 janvier 2018.
[1] Alors que les 6 400 usagers quotidiens couvrent 22 % des coûts, les calculs sont basés sur l’investissement total du projet de 744 millions de $ et les 25 millions par an nécessaire à son opération.