Lundi prochain, ça y est. À cause des travaux du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, 3 voies sur 6 seront fermées pendant trois ans. Les mesures de mitigation mises en place ne sont pas à la hauteur mais, heureusement, il y a des solutions. Voici ce que les employeurs doivent savoir pour passer au travers.
À quoi faut-il s’attendre ?
Pour mettre les choses en perspective, considérez ceci :
Lors de l’annonce de la fermeture de la ligne de train de Deux-Montagnes pour construire le REM, 15 000 personnes ont été touchées.
Pour le pont-tunnel, c’est 135 000 véhicules chaque jour qui franchissent le lien. Grosso modo, 15 000 camions et 120 000 automobiles.
Si, avec une baguette magique, on pouvait transférer tout le monde de l’auto vers le métro, par exemple à la station Longueuil - Université de Sherbrooke, l'achalandage serait multiplié par….101.
Si on pouvait déployer des bus express, bien remplis, ça prendrait 2 400 départs chaque jour pour abandonner l’auto-solo. C’est deux fois la flotte de la STM… Les volumes sont tellement vertigineux qu’aucun miracle ne va se produire.
Les travaux sont prévus depuis 5 ans. Les employeurs et les individus se sont préparés et ont envisagé toutes les options possibles. Les travailleurs et étudiants qui le peuvent ont déjà basculé vers le télétravail, le transport en commun ou le vélo.
Quelles solutions additionnelles peuvent être mises en place ?
Il est possible de densifier le parc automobile existant, sous certaines conditions. Des équipages de 3 personnes en covoiturage entre la Rive-Sud et Montréal déplacent les mêmes 120 000 personnes avec… 40 000 voitures. C’est un gain économique, environnemental et logistique majeur.
Le covoiturage est, dans l’état actuel des choses, la seule option réaliste qu’on peut ajouter aux mesures en place, car les contraintes sont vraiment difficiles.
Le covoiturage n’est pas une solution miracle : ça ne fonctionne bien que quand les critères suivants sont présents.
Voies réservées. Personne ne va partager la route avec un collègue (encore moins avec un inconnu) dans la congestion. Les gains de temps doivent être significatifs.
Incitatifs financiers. Les conducteurs qui offrent des places dans leur véhicule rendent un service. Il est apprécié de recevoir une compensation.
Stationnement réservés. 100 % des automobiles doivent se stationner à destination. Quand les employeurs offrent du stationnement réservé et gratuit aux covoitureurs, l’engagement et la rétention des usagers sont plus élevés.
Bonne nouvelle #1 : vous pouvez aller de l’avant sans dépendre de quiconque, car les entreprises ont un contrôle sur les deux derniers critères. De plus, cette solution peut être offerte à l’ensemble des employés d’une entreprise, pas seulement à ceux qui franchissent le tunnel.
Vous êtes un employeur ? Voici ce que vous pouvez faire maintenant: remplir ce court questionnaire de pré-qualification
L’équipe de Netlift vous contactera ensuite pour évaluer le potentiel de covoiturage de votre entreprise.
Comment ça fonctionne ?
Netlift fournit une plateforme de covoiturage « domicile-travail » destinée aux entreprises. Ce n'est pas une application grand public. Si vous souhaitez participer, contactez votre employeur pour activer son compte corporatif auprès de Netlift.
Netlift fournit une application mobile gratuite (iOS et Android) et un système informatique complet, qui comprend toutes les fonctions d’un programme de covoiturage : algorithmes de jumelage, communication entre covoitureurs, sécurité et confidentialité, preuves de covoiturage, gestion des paiements et des remboursements, contrôle d’accès à un stationnement incitatif, etc.
Les entreprises s’abonnent à Netlift (licence annuelle et forfait de service à la clientèle) et mettent ensuite l’outil à la disposition de l’ensemble de leurs employés.
Combien ça coûte ?
Le prix de l’abonnement annuel varie d’une entreprise à l’autre en fonction de sa taille (nombre d'employés, nombre de sites, contexte particulier) et du contrôle d’accès au stationnement.
Pour les usagers, ça varie selon les règles d’affaires déterminées par l’employeur :
Grosso modo, chaque passager paie environ le même prix que le transport en commun, pour un trajet domicile-travail ou l’employeur offre la gratuité pour chaque déplacement en covoiturage
Le conducteur reçoit une compensation financière proportionnelle à la distance parcourue, qui ne dépasse pas le maximum permis par la loi : 0,54 $ par kilomètre. Une contribution financière de l’employeur peut également être ajoutée au montant perçu du tarif passager.
Netlift s’occupe de la gestion complète du paiement et du remboursement. Tout est automatisé.
Bonne nouvelle #2 : Netlift est une solution opérationnelle et robuste, pilotée par une équipe d’experts en technologie, en opérations et en accompagnement client. Notre équipe est consciente de l’urgence de la situation et peut aider les entreprises à déployer rapidement une solution pleinement fonctionnelle.
Devant l’ampleur de la crise du pont-tunnel, l’heure n’est plus aux débats, mais au déploiement ultra-rapide de solutions concrètes pour un maximum de travailleurs et ça Netlift le comprend.
1 Hausse des tarifs de l'ARTM : Forte baisse de l'achalandage des stations de banlieue en juillet. Frédérik-Xavier Duhamel, La Presse et al. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-09-12/hausse-des-tarifs-de-l-artm/forte-baisse-de-l-achalandage-des-stations-de-banlieue-en-juillet.php